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Conille à l’Eglise: une autre sortie crabe

Updated: Aug 5




L’appel désespéré attribué au journaliste Yvenert Foeshter Joseph qui circule sur les réseaux sociaux, ce weekend, résonne comme un écho des cris de tout un peuple plongé dans un abîme de désillusion et de désespoir. L'échec prématuré de l'option Conille et sa suite met en lumière l’échec plus profond de toutes les espérances en Haiti. Ce régime nébuleux est incarné par un Premier Ministre Garry Conille, decendu d'avion et de son chef de cabinet Nesmy Manigat, notoire cerf-volant des réformes sans essences de l'éducation en Haiti. On ne dira plus rien de notre Dodo nationale. Ces figures, ainsi que la plupart des ministres de ce cabinet, sont perçues comme des nébuleuses agissant en dehors de leur feuille de route initiale qui était de pacifier le pays et de préparer les élections pour remettre Haïti sur les rails avec des dirigeants élus. Haiti semble maudite.


Au lieu de s’attaquer aux problèmes urgents de l’insécurité et de la misère, ils se livrent à des cérémoniels sans substance, comme la récente ordination de deux nouveaux évêques dans une ville ravagée à 80% par des criminels. Cette participation à des événements religieux, tout en honorant l'Église d'Haïti, soulève des questions cruciales : où sont les actions concrètes pour sauver Haïti de son effondrement sociopolitique ?


La présence de ces responsables à de telles cérémonies paraît déconnectée de la réalité terrifiante à laquelle font face les citoyens haïtiens chaque jour. Leur incapacité à apporter des solutions tangibles se traduit par des actes symboliques dépourvus de portée réelle, perpétuant ainsi l’illusion d’un régime opérant dans un pays normal.


Yvener pointe du doigt le cynisme et la démagogie de ces leaders, les accusant de profiter des privilèges du pouvoir tout en laissant le pays sombrer. Il évoque un État qui, par ses actions, permet l’infiltration d’armes, de munitions et de drogues par le biais des postes douaniers, sous couvert de droits de franchise octroyés de manière laxiste. Cette corruption endémique sape la sécurité nationale et alimente les cycles de violence et de désespoir.


Le journaliste dénonce la complaisance de ces leaders face à la souffrance de leur peuple, allant jusqu'à les inviter ironiquement à assister à des fêtes religieuses dans des quartiers dévastés comme Bel-Air, Martissant, ou Cité Soleil. Ces propositions sarcastiques soulignent l’absurdité de leurs priorités et l’urgence d’une véritable action politique.


En conclusion, la lettre d’Yvener est un puissant rappel que les solutions aux crises d’Haïti ne viendront pas des gestes symboliques ou des cérémonies pompeuses, mais d’actions concrètes et résolues pour rétablir la sécurité, organiser des élections crédibles et rendre justice à un peuple en détresse. C'est un appel à la responsabilité et à l’intégrité des dirigeants, une demande de cesser les mascarades et de se confronter aux véritables défis de la nation.


Rien de personnel.

Jules François

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