Dans un pays qui semble en guerre contre lui-même, le rôle du Premier ministre Garry Conille se révèle être tout sauf ordinaire. Loin des stéréotypes associés à une fonction souvent perçue comme assortie de jours de congé et de moments de répit, ce dimanche, Conille semble avoir pleinement intégré la réalité brutale de sa charge : il n'y a ni dimanche ni jour de congé si on embrasse la charge d'Haiti en 2024.
Une permanence de sécurité dirigée par le premier ministre ce dimanche marque-t-il un nouvau départ? Cette semaine a été marquée par une pluie de critiques liées à l'attitude du gouvernement qui paraissait déconnecté de la réalité. On doit admettre que cette séance de travail cruciale avec le ministre de la Justice et de la Sécurité publique et le Directeur Général de la Police Nationale illustre un certain engagement.
Ce rendez-vous, apprend-on, avait pour objectif de formuler des réponses stratégiques suite aux incidents violents qui ont secoué Ganthier ce week-end. Une démonstration de la manière dont Conille devrait aborder la situation au lieu de communiquer pour rien depuis son arrivée au pouvoir. Maintenant, on attend la réponse.
Cette approche proactive, alliant coordination avec les forces de sécurité et une mobilisation accrue des ressources, est essentielle pour restaurer l'ordre et la sécurité dans un climat aussi instable est ce que l'on attend du gouvernement en ce moment de siège. Et s'il aime tant les visites de terrain, il doit attendre la fin des opérations, le retour à la vie normale dans cette communauté avant de s'y rendre. ce serait son premier succès.
Edito 24
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